cf. Wiképédia Étymologie
Les mots éclade et églade, devenus du français régional surtout de la côte charentaise1, sont une francisation des mots saintongeais équiade2 et éguiade3. Selon le Dictionnaire des régionalismes de France1, le mot églade (et donc éguiade) viendrait du mot saintongeais éguier (signifiant trier, par exemple les moules dans une éclade), attesté en Charente-Maritime 2, avec suffixation en « ade » sur le modèle de mouclade, qui aurait pu favoriser la désonorisation en éclade1 (et donc équiade).
Une autre source évoque le mot aiguillade, à cause des aiguilles de pin, ce qui localise d’ailleurs la recette à la région Oléron-Royan, mot qui se serait transformé en éguiade. La forme éclade serait due à l’influence du mot « éclat », car les coquilles de moules éclatent sous la chaleur du feu; le terme « moules en éclat » est parfois employé4.
L’éclade est également parfois connue par les anciens localement sous le nom saintongeais de terrée car à l’origine les moules étaient disposées sur la vase séchée (terre) des marais et recouvertes de tiges de fèves desséchées. Une variante intermédiaire existe dans l’île de Ré qui consiste à recouvrir au préalable la planche de glaise. Cette étymologie (non sourcée) est contestée : il semble plutôt que le mot térée, attesté en Charente-Maritime dans la vallée de la Seudre, soit de la famille du latin torrere (griller, consumer) et qu’il n’ait de toute façon aucun rapport avec « terre »5.
L’éclade est enfin connue sous le nom de ulée, attesté en Charente-Maritime dans la région de Fouras (secteur où influences linguistiques saintongeaises et poitevines se conjuguent). Le mot ulée est de la famille du latin uro (brûler) fréquentatif ustulare5.
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